Je prenais l'exemple de l'art car c'est le plus frappant, bien sûr c'est beaucoup moins valable pour la musique que pour le cinéma qui est une véritable industrie...
Pour les autres produits ou même pour la "consommation" de services (désolé si le mot vous défrise mais je ne trouve pas plus approprié donc j'invite chacun à passer outre la connotation péjorative du terme), la logique n'est pas celle de la consommation effrénée et sans limite (car on est pas ce que l'on possède, je le sais bien) mais bien de consommer ce que l'on veut. J'ai un peu de mal à accepter que l'on m'impose la limite de ce à quoi j'ai le droit. "Tiens, tu as besoin de ça et rien de plus, nous l'avons décidé ainsi alors maintenant obéis!". Au nom de quelle norme prétend on savoir de quoi j'ai besoin, et si je veux faire la collection de quelquechose, me l'interdira t'on parceque je n'en ai pas "besoin", que cela est inutile! Et bien moi je revendique le droit à être con et à faire des choses inutiles, alors si demain je veux entamer une collection de fourchettes yougoslaves, j'aimerai assez qu'on ne prive pas de ce plaisir au seul motif que c'est débile! (gnark!)
je rajouterai que le capitalisme ne créé pas forcément l'exploitation des gens et encore moins celle des enfants (même si je dois à l'honnêteté d'avouer qu'elle ne l'exclut pas non plus) et je finirai par une citation (que j'ai mis 36 heures à retrouver!

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« Et qui a délivré le plus d?esclaves,
Celui qui ayant vendu son patrimoine les rachetait un par un,
Ou le capitaliste qui a trouvé le moyen de faire marcher un moulin avec de l?eau ? »
Dixit Don Rodrigue in Le Soulier de Satin de Paul Claudel (Quatrième journée, scène VIII.)