Didier a écrit :- Il y peu de prisonniers dits politiques a cuba, ceux ci sont emprisonnés pour des actes le plus souvent violent et de banditisme. Tres peu semble t il le sont uniquement pour leurs idées. Il y a malheureusement une raison simple a cela c'est le point suivant.
Hmmm, les 75 journalistes et opposants emprisonnés en 2003 pour vingt ans étaient-ils violents ? Alors, non, ce n'est pas l'Irak mais...
Par ailleurs, Fidel s'est calmé mais le nombre de prisonniers politiques et d'éxecutés entre la révolution et aujourd'hui se chiffre en milliers ou dizaines de milliers. Il en reste beaucoup qui tirent encore leur peine.
- la ou le régime castriste est extrêmement condamnable, c'est la torture sociale qu'il impose a ses opposants. Dans un pays ou le seul employeur c'est l'etat, ou le seul proprietaire de logement c'est l'etat, des gens se retrouvent du jour au lendemain, sans travail, sans logement, interdit de sortie du territoire, pour des delits d'opinion .....
En théorie, tu as un secteur privé mais j'imagine qu'on doit se retrouver avec des situations comme celles que tu décris. Par ailleurs, la violence policière reste un inépuisable classique de la répression politique.
- Depuis cinquante ans, les US n'ont cessé de pousser les cubains a la misere avec leur embargo criminel, en connaissance de cause, et uniquement pour le symbole.
Nous sommes d'accord.
Les rares financements en place sont destinés a des groupuscules violent basés aux états unis et qui organisent entrautre des attentats a Cuba (3000 morts).
Source ?
- Les équipes de télévision enquêtent comme ils veulent a Cuba et interviewent qui ils veulent. La masse de reportage que l'on voit le prouve. Cuba n'est pas un pays fermé. Avez vous déjà entendu parlez d'opposants que l'on ne peut pas interwiever comme en chine, en tunisie, ou en thailande ???
Les équipes étrangères, oui. Ce qui est nécessaire car le tourisme est la principale activité du pays.
Mais, pour les cubains, la liberté d'expression, c'est nada.
La possession d'un fax ou d'une photocopieuse est soumis à autorisation, le net est sous haute surveillance et, dans chaque quartir des comités de surveillance populaire, composés de volontaires, sont là pour rapporter toute "trahison à la révolution". Enfin, la critique du régime est constitutionellement interdite.
Bref tout n'est pas rose a cuba, ce régime est usé et dépassé et a l'agonie.
Non, tout n'est pas rose, c'est une dictature violente, répressive et insidieuse. Pas la pire, certes, mais cela change t-il quoi que ce soit ?
Ajoutons que pas un noir n'est au gouvernement alors qu'ils représentent 75% de la population. Autant pour l'égalité entre membres du peuple.
Le regime castriste s'est bati aussi sur l'acces a la culture, au savoir, au sport du peuple, et ca meme si l'on deplore ce qu'est devenu la revolution aujourd'hui (ce qui est mon cas), on ne peut pas le nier, et il est intellectuellement malhonnête de systématiquement le passer sous silence.
Mais ça ne saurait le légitimiser pour autant. Et pour ce qui est chiffres, attention, ce sont des chiffres officiels. "Cuba le pays où l'analphabétisme n'existe pas" existe t-il vraiment ? J'ai du mal à comprendre comment, avec toute cette pauvreté (carences alimentaires, violence quotidienne, besoin en main d'oeuvre infantile, etc), le système d'éducation pourrait produire d'aussi excellents résultats.
C'est a la mode aujourd'hui de cracher sur le castrisme, il est hors de question de graduer la misere et le malheur des peuples ainsi que la barbarie de leurs dirigeant, mais tout de meme, que penser d'un autre pays
- ou le parti communiste est interdit,
- ou l'utilisation de la torture a été autorisé avant de faire l'objet d'un débat institutionnel (hallucinant).
- Qui détient des prisonniers (politiques) depuis des années sans jugement ni procès,
- ou la peine de mort est autorisée, et ou il est prouvé que les jugements sont tellement impartiaux (notamment pour des critères économiques et raciaux) que des innocents sont exécutés a la pelle.
- Qui engage un guerre a un autre pays sur la base de suppositions non fondés et hautement fantaisistes et ce en violation de toutes les regles internationales.
Oui, tu parles des USA, et c'est bien relevé.
Maintenant, quels sont les chiffres de l'émigration ? Pourquoi 10% des cubains sont-ils partis aux USA (illégalement, au risque de finir en prison, et souvent au péril de leur vie sur des barques de fortune en plein océan) ? Combien d'américains sont allés vivre à Cuba ? Je crois que c'est éloquent.
Anti-castrisme primaire ? Non, mais j'ai toujours du mal à comprendre qu'on veuille défendre Cuba. Enfin, si, je vois : Fidel a raconté une belle histoire, celle d'un pays de miel où la culture, le savoir et le bien être sont offerts à tous gratuitement, comme un droit naturel, un pays où le peuple est roi, etc. Sauf que ce n'est qu'une histoire.